Face à cette performance, les concepteurs de la plateforme affichent des ambitions internationales.
Fournir aux plus de 500 millions d’internautes africains une plateforme de communication capable de leur offrir des services adaptés à leurs réalités, telle est l’ambition qui a poussé l’entrepreneur camerounais Alain Ekambi à créer Dikalo. Un succès rendu possible en partie par des levées de fonds qui ont permis de rassembler 1 million d’euros pour financer l’entreprise.
Elle fonctionne comme n’importe quel autre réseau social mais présente des caractéristiques spécifiques. Le fil et les stories sont très similaires à ceux des autres, mais la messagerie de Dikalo fonctionne sans qu’il soit indispensable de partager un numéro de téléphone. De plus, toutes les conversations sont cryptées. La plateforme se démarque donc en offrant à ses utilisateurs un contrôle total de leurs données personnelles
Alain Ekambi, le fondateur et CEO de Dikalo a expliqué que les gens aiment beaucoup l’idée d’une plateforme locale. « La plupart de nos utilisateurs viennent du Cameroun et de la Côte d’Ivoire. Notre objectif principal est de devenir numéro un partout. J’adorerais que nous soyons grands dans des pays comme l’Afrique du Sud, le Kenya, le Ghana, le Nigeria, le Rwanda, l’Algérie… Nous y arriverons».